Devinez où se cache mon homme pendant que je gagne ma vie à la sueur de mon front?!? (Je ne me fais pas encore payer pour mes talents de décoratrice d'intérieur - voir post précédent).
Monsieur est à la Coupe des Présidents! Eh oui..
PapaAquatique: MamanRousse!!! Je ne peux pas manquer ça! C'est quand la prochaine fois que Tiger Woods, Mike Weir, Vijay Singh, Ernie Els et autres seront ENSEMBLES sur le même terrain?!?
Moi: Euhhh... La semaine prochaine à la télé? (Comme à toutes les semaines...)
PapaAquatique: C'est une chance unique au Canada! À Montréal en plus! Y'a pas à dire, ça ne se reproduira pas avant 50 ans!
Moi: Quoi? Ils vont tous les enterrer ensemble??? (Je suis presque de mauvaise foi ;o) En plus, tu ne survivras jamais tout un après-midi sans ton Blackberry !(avec qui je partage maintenant mon homme... Méchant trip à trois je vous dis.) Aucun équipement électronique n'est authorisé sur le terrain! (C'est fou les bizareries que je retiens des nouvelles ces temps-ci. Mais pourquoi je sais ça moi?!?)
PapaAquatique: Ben là, facile.
Moi: (il a même pas réussi à passer les VACANCES sans téléphone...) J'entrevois des semaines de thérapie pour se remettre de cet après-midi...
En tout cas, PapaAquatique n'est pas rejoignable et est probablement en train de pisser par terre d'excitation en regardant comment Tiger passe les hanches dans son élan. Hmmmm. À bien y penser, les hanches de Tiger vont peut-être donner des idées à mon homme...
(Oups! Est-ce que je dois m'inquiéter?!?)
Je vous tiens au courant si jamais ça débouche sur une pratique XXX qu'on appellera "Le Choix du Président".
vendredi 28 septembre 2007
Chantier en cours...
Hier soir, MamanRousse a décidé de faire un bob le bricoleur d'elle même et s'est mise en tête d'installer des cimaises.
(Ceux pour qui le mot cimaise n'est pas inclu dans le vocabulaire, une cimaise c'est une moulure de mileu de mur. Quand c'est au plafond, c'est une o'gee et quand ça touche le plancher, c'est une plinthe. - On se comprend???)
Alors, tube de "No More Nails" (on commencera pas à clouer dans les murs pour quelque chose qui peut se coller quand même!) en main, ruban à mesurer (j'ai pensé qu'il fallait quand même que ce soit tout à la même hauteur) et accrochez-vous bien, niveau (ça va être drette ça mes amis), je me suis attelée à la tache.
Alors, je mesure, je colle, je mets au niveau (avouez messieurs que ça vous titille un peu comme soirée), j'appuie fermement et je nettoie l'excédent de colle. Je me sens très hot comme poseuse de cimaise. Je songe même à une nouvelle carrière! Je me vois déjà poser des cimaises partout dans ma maison et facturer un prix de fou aux incapables...
Quand tout à coup, j'arrive à la dernière cimaise pour compléter mon chef d'oeuvre... Dur retour à la réalité. Je réalise que j'aurais dû COMMENCER par celle que je prévoyais installer en dernier. En effet, elle était dépendante de la hauteur des commutateurs... Oups. (Ça ressemblait plus à saloperie de putain de merde!)
Alors je colle la dernière cimaise (qui devient par le fait même la première) et je tente de décoller avec précaution TOUTES les autres (c'est que ça colle en titi du No More Nails!). Je lave les murs en espérant ne pas scrapper la peinture, j'ai chaud, je transpire, je me déshabille... (eh non, messieurs, c'est juste pour vous garder en haleine, je ne pose pas encore des cimaises nue...)
Après une pause, je continue mon chantier puisque tout doit être ré-installé un demi-pouce plus bas. (Eh oui, on sait bien nous les femmes qu'un demi-pouce peut faire TOUTE la différence!)
J'y suis arrivée!!! Et le jeu en valait la chandelle. Les cimaises de la salle à manger sont maintenant installées et PapaAquatique est fier de sa blonde ronde... C'est que ça t'habille un mur une cimaise, c'est comme lui mettre un petite ceinture... Ça fait chic (je vais être dangereuse en femme d'intérieur)...
Sans blague, je me sens tellement homme de chantier qu'à ce rythme, d'ici 3 semaines, je pisse debout! Cet hiver, je devrais être capable d'écrire mon nom dans la neige...
Il ne reste qu'à faire la chambre de l'héritier maintenant.
(Ceux pour qui le mot cimaise n'est pas inclu dans le vocabulaire, une cimaise c'est une moulure de mileu de mur. Quand c'est au plafond, c'est une o'gee et quand ça touche le plancher, c'est une plinthe. - On se comprend???)
Alors, tube de "No More Nails" (on commencera pas à clouer dans les murs pour quelque chose qui peut se coller quand même!) en main, ruban à mesurer (j'ai pensé qu'il fallait quand même que ce soit tout à la même hauteur) et accrochez-vous bien, niveau (ça va être drette ça mes amis), je me suis attelée à la tache.
Alors, je mesure, je colle, je mets au niveau (avouez messieurs que ça vous titille un peu comme soirée), j'appuie fermement et je nettoie l'excédent de colle. Je me sens très hot comme poseuse de cimaise. Je songe même à une nouvelle carrière! Je me vois déjà poser des cimaises partout dans ma maison et facturer un prix de fou aux incapables...
Quand tout à coup, j'arrive à la dernière cimaise pour compléter mon chef d'oeuvre... Dur retour à la réalité. Je réalise que j'aurais dû COMMENCER par celle que je prévoyais installer en dernier. En effet, elle était dépendante de la hauteur des commutateurs... Oups. (Ça ressemblait plus à saloperie de putain de merde!)
Alors je colle la dernière cimaise (qui devient par le fait même la première) et je tente de décoller avec précaution TOUTES les autres (c'est que ça colle en titi du No More Nails!). Je lave les murs en espérant ne pas scrapper la peinture, j'ai chaud, je transpire, je me déshabille... (eh non, messieurs, c'est juste pour vous garder en haleine, je ne pose pas encore des cimaises nue...)
Après une pause, je continue mon chantier puisque tout doit être ré-installé un demi-pouce plus bas. (Eh oui, on sait bien nous les femmes qu'un demi-pouce peut faire TOUTE la différence!)
J'y suis arrivée!!! Et le jeu en valait la chandelle. Les cimaises de la salle à manger sont maintenant installées et PapaAquatique est fier de sa blonde ronde... C'est que ça t'habille un mur une cimaise, c'est comme lui mettre un petite ceinture... Ça fait chic (je vais être dangereuse en femme d'intérieur)...
Sans blague, je me sens tellement homme de chantier qu'à ce rythme, d'ici 3 semaines, je pisse debout! Cet hiver, je devrais être capable d'écrire mon nom dans la neige...
Il ne reste qu'à faire la chambre de l'héritier maintenant.
jeudi 27 septembre 2007
Poilue s'en permet...
Poilue Adorable a parfaitement adopté sa nouvelle demeure... Elle se sent même pas mal chez elle. Résumé de ma tournée au retour du travail un soir cette semaine:
Les 4 coussins des divans de cuir du salon ont des traces évidentes de petit chien qui s'est écrasé dessus une bonne partie de la journée. Madame n'a pas perdu de temps. Je suis certaine qu'aussitôt qu'on a tourné le coin de la rue, elle a pris ses aises.
Les coussins du divan de la salle familiale ont eux aussi des traces évidentes du passage de la poilue. Elle s'est probablement installée pour regarder les Feux de l'Amour (Une chance que le garde-manger n'était pas ouvert, elle se serait probablement fait du pop-corn! ;o)
Mon lit est complètement défait... Mademoiselle s'en permet. Nous ne nous sommes jamais entendues sur les principes de base du ménage...
Le lit de la chambre d'amis est encore fait (surprise!)... Mais il y a un toutou de BébéRoux dedans, en plein milieu. (BébéRoux passe encore, par défaut, ses journées avec moi, à mon avis la tannante a quelque chose à avoir là-dedans.)
Pour être certaine d'avoir la grosse paix toute la journée, elle a même débranché le téléphone...
Il faudrait peut-être que je la rebaptise... Poilue Sournoise serait peut-être plus approprié. Elle qui est sage comme une image d'habitude et qui se couche sagement dans SON coussin quand nous sommes à la maison :o)
Elle risque de trouver le temps long à partir de la semaine prochaine... La femelle alpha sera presque toujours au bercail (peut-être un peu trop à son goût même ;o)
La poilue est mieux de se souvenir de ses bonnes manières. Sinon, c'est moi qui irai foutre le bordel dans son coussin ;o) Non mais je vais me gêner pour la narguer d'abord... Je vais m'étaler de tout mon long dans TOUS les divans à n'importe quelle heure. (Là, c'est vous que j'écoeure ;o)
Les 4 coussins des divans de cuir du salon ont des traces évidentes de petit chien qui s'est écrasé dessus une bonne partie de la journée. Madame n'a pas perdu de temps. Je suis certaine qu'aussitôt qu'on a tourné le coin de la rue, elle a pris ses aises.
Les coussins du divan de la salle familiale ont eux aussi des traces évidentes du passage de la poilue. Elle s'est probablement installée pour regarder les Feux de l'Amour (Une chance que le garde-manger n'était pas ouvert, elle se serait probablement fait du pop-corn! ;o)
Mon lit est complètement défait... Mademoiselle s'en permet. Nous ne nous sommes jamais entendues sur les principes de base du ménage...
Le lit de la chambre d'amis est encore fait (surprise!)... Mais il y a un toutou de BébéRoux dedans, en plein milieu. (BébéRoux passe encore, par défaut, ses journées avec moi, à mon avis la tannante a quelque chose à avoir là-dedans.)
Pour être certaine d'avoir la grosse paix toute la journée, elle a même débranché le téléphone...
Il faudrait peut-être que je la rebaptise... Poilue Sournoise serait peut-être plus approprié. Elle qui est sage comme une image d'habitude et qui se couche sagement dans SON coussin quand nous sommes à la maison :o)
Elle risque de trouver le temps long à partir de la semaine prochaine... La femelle alpha sera presque toujours au bercail (peut-être un peu trop à son goût même ;o)
La poilue est mieux de se souvenir de ses bonnes manières. Sinon, c'est moi qui irai foutre le bordel dans son coussin ;o) Non mais je vais me gêner pour la narguer d'abord... Je vais m'étaler de tout mon long dans TOUS les divans à n'importe quelle heure. (Là, c'est vous que j'écoeure ;o)
mercredi 26 septembre 2007
Club Med
Mise en contexte...
Amie éternelle célibataire a FINALEMENT rencontré un homme digne de la faire frémir et j'ai nommé: Informaticien grimpeur!
Amie éternelle célibataire voguait dans ses projets, ses études et ses voyages depuis 5 ans sans jamais une épaule pour se reposer. J'ose seulement imaginer à quel point elle se reprend depuis la rencontre de l'élu... J'espère seulement qu'il a les vertèbres solides parce que ça doit brasser à Québec! (Excusez-moi, j'ai trop d'imagination...)
Et hier soir, MamanRousse et PapaAquatique étaient engagés dans une mission à l'extrême oposé de celle d'amie éternelle célibataire. En effet, pendant que cette dernière goûtait aux plaisirs de l'extase (je devrais appliquer comme auteur chez Harlequin), nous visitions les salles d'accouchement à Pierre-Boucher.
Comme donner naissance est très IN ces temps-ci, c'était salle comble. Je m'attendais à entendre des femmes enfanter dans les cris (je regarde trop la télévision), à sentir leur douleur au plus profond de mes entrailles (pendant, bien sûr, que l'ex-célibataire criait pour probablement une toute autre raison ;o). Je m'attendais à un endroit grouillant de monde, éclairé aux néons et froid comme seul un bloc opératoire peut l'être.
Je me suis retrouvé dans un endroit complètement différent: personnel calme et silencieux, éclairage tamisé et température confortable. Wow. Chaque chambre de naissance est dotée d'un lecteur CD, d'un bain tourbillon, d'un ballon suisse et d'un lit de camp pour papa. Les instruments médicaux sont dissimulés à l'intérieur des armoires. Un côté du lit est réservé pour papa tandis que l'autre est pour l'infirmière. (Le médecin a, bien sûr, la place de choix ;o)
Une fois bébé au monde, on peut le garder sur nous jusqu'à 2 heures avant qu'ils lui prodiguent les soins. Il y a un petit lit avec une lampe chauffante au-dessus et tout ce qu'il faut pour s'occuper de lui dans la chambre de naissance. Un peu comme un hôtel de naissance.
Quand tout est complété, nous sommes transférés à la maternité. On se serait cru au Club Med. Les nouveaux papas, sourires béats sur leurs visages, se promènent torse nu (l'heure des visites est passée). Ils font du peau à peau avec leurs petites merveilles. Tout le monde semble heureux. L'hôpital privilégie ces premiers jours de rencontre entre bébés et parents en authorisant un minimum de visites de l'extérieur.
Bref, je m'attendais à une salle de torture, je me suis retrouvée dans un endroit où le temps semblait avoir fait une pause sur un moment de pur bonheur.
Amie éternelle célibataire a FINALEMENT rencontré un homme digne de la faire frémir et j'ai nommé: Informaticien grimpeur!
Amie éternelle célibataire voguait dans ses projets, ses études et ses voyages depuis 5 ans sans jamais une épaule pour se reposer. J'ose seulement imaginer à quel point elle se reprend depuis la rencontre de l'élu... J'espère seulement qu'il a les vertèbres solides parce que ça doit brasser à Québec! (Excusez-moi, j'ai trop d'imagination...)
Et hier soir, MamanRousse et PapaAquatique étaient engagés dans une mission à l'extrême oposé de celle d'amie éternelle célibataire. En effet, pendant que cette dernière goûtait aux plaisirs de l'extase (je devrais appliquer comme auteur chez Harlequin), nous visitions les salles d'accouchement à Pierre-Boucher.
Comme donner naissance est très IN ces temps-ci, c'était salle comble. Je m'attendais à entendre des femmes enfanter dans les cris (je regarde trop la télévision), à sentir leur douleur au plus profond de mes entrailles (pendant, bien sûr, que l'ex-célibataire criait pour probablement une toute autre raison ;o). Je m'attendais à un endroit grouillant de monde, éclairé aux néons et froid comme seul un bloc opératoire peut l'être.
Je me suis retrouvé dans un endroit complètement différent: personnel calme et silencieux, éclairage tamisé et température confortable. Wow. Chaque chambre de naissance est dotée d'un lecteur CD, d'un bain tourbillon, d'un ballon suisse et d'un lit de camp pour papa. Les instruments médicaux sont dissimulés à l'intérieur des armoires. Un côté du lit est réservé pour papa tandis que l'autre est pour l'infirmière. (Le médecin a, bien sûr, la place de choix ;o)
Une fois bébé au monde, on peut le garder sur nous jusqu'à 2 heures avant qu'ils lui prodiguent les soins. Il y a un petit lit avec une lampe chauffante au-dessus et tout ce qu'il faut pour s'occuper de lui dans la chambre de naissance. Un peu comme un hôtel de naissance.
Quand tout est complété, nous sommes transférés à la maternité. On se serait cru au Club Med. Les nouveaux papas, sourires béats sur leurs visages, se promènent torse nu (l'heure des visites est passée). Ils font du peau à peau avec leurs petites merveilles. Tout le monde semble heureux. L'hôpital privilégie ces premiers jours de rencontre entre bébés et parents en authorisant un minimum de visites de l'extérieur.
Bref, je m'attendais à une salle de torture, je me suis retrouvée dans un endroit où le temps semblait avoir fait une pause sur un moment de pur bonheur.
lundi 24 septembre 2007
Pour vous messieurs
Le secret est dans la soupe! Fini le temps où on vous attrape par l'estomac. Nous sommes maintenant à l'ère de l'égalité des sexes! Voici comment conquérir ou reconquérir votre dame, et par le fait même, vous attirer quelques point bonis! (On ne sait jamais où ça peut vous mener...)
Alors, pour vous messieurs et directement du magazine d'automne 2007 de Rrrrricardo, la recette de crème de tomates au cari. Quiconque sait lire peut accomplir cette recette en deux temps trois mouvements. En fait, cette recette est un excellent rapport qualité-prix puisque vos 20 minutes (ok mettons 30) d'effort seront largement récompensées par la libido incontrôlable de votre douce à la vue de son homme aux fourneaux.
Alors voici comment préparer la potion magique. Vous avez besoin de couper un oignon et une carotte (que vous aurez d'abord pelée!) en petits morceaux. Vous les faites cuire dans la poêle dans 2 cuillère à table (grosse cuillère) de beurre et ce, pendant environ 5 minutes. Ensuite, vous ajoutez 1 cuillère à thé (petite cuillère, vous saisissez le principe?) de poudre de cari que vous mélangez avec l'oignon et la carotte dans la poêle pendant 1 minute. Vous ajoutez une boîte de tomates (796 ml - la grosse canne) et 2 tasses de bouillon de poulet. Vous portez le tout à ébullition. Quand il y a de gros bouillons, vous réduisez le feu au minimum, couvrez la casserole et laissez mijoter pendant 15 minutes (quand ça mijote, il y a de petits bouillons - si ça ne mijote pas, augmentez la puissance du feu).
Une fois toutes ces étapes complétées, vous passez le mélange dans le blender (eh oui, ça peut servir à autre chose qu'à faire des drinks ou à faire un très mauvais cadeau de fêtes des mère ce truc-là!) jusqu'à ce que ce soit lisse, lisse, lisse. Vous pouvez aussi utiliser un mélangeur électrique manuel. (Demander à votre blonde ou à une collègue. C'est un espèce de gros cylindre à bout évasé ;o)
Quand vous avez obtenu votre consistance lisse et ce, peu importe la manière utilisée, ajoutez 1/2 tasse de crème 35% (ça, c'est la partie à ne pas mentionner à votre chérie pour des raisons évidentes) et vous servez le tout avec du persil si désiré.
Pour une note parfaite, n'oubliez pas de faire la vaisselle ou de foutre tout instrument culinaire au lave-vaisselle. Assurez-vous que vous n'avez pas éclaboussé tout le plafond et que les comptoirs de la cuisine n'ont pas l'air d'un champ de bataille.
À vous maintenant la folle nuit d'amour! Non non, ne me remerciez pas, remerciez Rrrricardo!
Alors, pour vous messieurs et directement du magazine d'automne 2007 de Rrrrricardo, la recette de crème de tomates au cari. Quiconque sait lire peut accomplir cette recette en deux temps trois mouvements. En fait, cette recette est un excellent rapport qualité-prix puisque vos 20 minutes (ok mettons 30) d'effort seront largement récompensées par la libido incontrôlable de votre douce à la vue de son homme aux fourneaux.
Alors voici comment préparer la potion magique. Vous avez besoin de couper un oignon et une carotte (que vous aurez d'abord pelée!) en petits morceaux. Vous les faites cuire dans la poêle dans 2 cuillère à table (grosse cuillère) de beurre et ce, pendant environ 5 minutes. Ensuite, vous ajoutez 1 cuillère à thé (petite cuillère, vous saisissez le principe?) de poudre de cari que vous mélangez avec l'oignon et la carotte dans la poêle pendant 1 minute. Vous ajoutez une boîte de tomates (796 ml - la grosse canne) et 2 tasses de bouillon de poulet. Vous portez le tout à ébullition. Quand il y a de gros bouillons, vous réduisez le feu au minimum, couvrez la casserole et laissez mijoter pendant 15 minutes (quand ça mijote, il y a de petits bouillons - si ça ne mijote pas, augmentez la puissance du feu).
Une fois toutes ces étapes complétées, vous passez le mélange dans le blender (eh oui, ça peut servir à autre chose qu'à faire des drinks ou à faire un très mauvais cadeau de fêtes des mère ce truc-là!) jusqu'à ce que ce soit lisse, lisse, lisse. Vous pouvez aussi utiliser un mélangeur électrique manuel. (Demander à votre blonde ou à une collègue. C'est un espèce de gros cylindre à bout évasé ;o)
Quand vous avez obtenu votre consistance lisse et ce, peu importe la manière utilisée, ajoutez 1/2 tasse de crème 35% (ça, c'est la partie à ne pas mentionner à votre chérie pour des raisons évidentes) et vous servez le tout avec du persil si désiré.
Pour une note parfaite, n'oubliez pas de faire la vaisselle ou de foutre tout instrument culinaire au lave-vaisselle. Assurez-vous que vous n'avez pas éclaboussé tout le plafond et que les comptoirs de la cuisine n'ont pas l'air d'un champ de bataille.
À vous maintenant la folle nuit d'amour! Non non, ne me remerciez pas, remerciez Rrrricardo!
Couches vertes
PapaAquatique et moi avons pris une grande décision il y a quelques mois. Nous allons chouchouter les fesses de notre progéniture avec rien de moins que du coton.
Attendez avant de me lancer vos pierres et vos cris d'indignation! On est loin des couches de coton de nos mères et de nos grand-mères. Les couches de coton modernes sont calquées sur les modèles en vogue de couches jetables. Élastiques aux cuisses inclus! Elles ont des boutons pressions ou des velcros pour ajuster aux corps dodus de nos petits bouts-de-choux. Fini les épingles à couche et le manque d'étanchéité visible à l'oeil nu. Les couches de fibres naturelles des années 2000 sont hyper-absorbantes! Aucun trempage, rinçage ou frottage requis. On garoche le tout dans la laveuse qui se tape le pire du travail. Il ne reste qu'à sortir le tout et à suspendre pour sécher.
Comme ces petites merveilles des temps modernes doivent être lavées trois fois avant d'être utilisées par le bébé, il y a présentement 24 petites paires de fesses réparties sur 8 rangées de 3 couches qui se font sécher dans ma salle de lavage. C'est vraiment mignon. On dirait de petits nuages.
Ok ok, ce ne sera peut-être pas rose tout les jours (ça risque même d'être plutôt brun) mais j'ai décidé de tenter ma chance. Si je peux faire ça pour l'environnement, tant mieux. Si ça ne vaut pas de la marde (comme on dit chez nous et qui est fort à propos dans le cas présent), je vous promets de changer pour les couches jetables.
Mais attention! Pas question de commencer à trimbaler les excréments de mon héritier dans nos sorties à l'extérieur de la maison. Si nous quittons pour quelques heures, BébéRoux devra se contenter d'un pagne jetable!
Je veux bien faire ma part mais je ne promènerai pas le composte de mon bébé dans mon sac à couches :o)
Je vous tiens au courant de mon expérience dans les mois à venir.
Attendez avant de me lancer vos pierres et vos cris d'indignation! On est loin des couches de coton de nos mères et de nos grand-mères. Les couches de coton modernes sont calquées sur les modèles en vogue de couches jetables. Élastiques aux cuisses inclus! Elles ont des boutons pressions ou des velcros pour ajuster aux corps dodus de nos petits bouts-de-choux. Fini les épingles à couche et le manque d'étanchéité visible à l'oeil nu. Les couches de fibres naturelles des années 2000 sont hyper-absorbantes! Aucun trempage, rinçage ou frottage requis. On garoche le tout dans la laveuse qui se tape le pire du travail. Il ne reste qu'à sortir le tout et à suspendre pour sécher.
Comme ces petites merveilles des temps modernes doivent être lavées trois fois avant d'être utilisées par le bébé, il y a présentement 24 petites paires de fesses réparties sur 8 rangées de 3 couches qui se font sécher dans ma salle de lavage. C'est vraiment mignon. On dirait de petits nuages.
Ok ok, ce ne sera peut-être pas rose tout les jours (ça risque même d'être plutôt brun) mais j'ai décidé de tenter ma chance. Si je peux faire ça pour l'environnement, tant mieux. Si ça ne vaut pas de la marde (comme on dit chez nous et qui est fort à propos dans le cas présent), je vous promets de changer pour les couches jetables.
Mais attention! Pas question de commencer à trimbaler les excréments de mon héritier dans nos sorties à l'extérieur de la maison. Si nous quittons pour quelques heures, BébéRoux devra se contenter d'un pagne jetable!
Je veux bien faire ma part mais je ne promènerai pas le composte de mon bébé dans mon sac à couches :o)
Je vous tiens au courant de mon expérience dans les mois à venir.
Adultère avouée
Comme vous le savez probablement déjà, cette semaine est ma dernière semaine de travail avant mon congé de maternité. Et pour être certaine que le futur employé qui occupera mon poste sera un minimum fonctionnel, je me tape des heures torrides de documentation. Je commets donc l'adultère envers vous chers lecteurs puisque je compose chaque jour des pages et des pages de documentation (saisies d'écran à l'appui) qui n'ont absolument aucun lien direct avec ce blog. Je vous avoue avec toute la candeur qui m'est familière (il me semble oui) que je vous trompe avec Word... J'ai honte. Le pire est que je n'y trouve absolument aucun plaisir.
Je gémis mais ce n'est qu'à cause de la platitude de la tâche. Jusqu'où aller au niveau des précisions??? Est-ce qu'un chimpazé doit être capable de faire mon travail ou bien est-ce que ce serait de la fausse modestie de penser qu'une personne avec un minimum d'expérience, d'intelligence et de gros bon sens (ça c'est peut-être trop demander ;o) pourra chouchouter mes jouets informatiques en mon absence? Parce que je ne quitte pas pour toujours. Je dois revenir après un an de cavale et de couches bien remplies. Est-ce que ce sera pour m'arracher les cheveux ou bien pour constater à quel point je documente comme une professionnelle? :o)
Je ne peux m'empêcher de penser que la première réponse sera la bonne. Cependant, quelque chose me dit que je risque de m'en foutre éperdument lors de mon retour au travail. Je m'arrangerai bien une fois rendue là. Mon petit doigt me dit qu'il y a des choses bien plus importantes dans la vie qu'un roman de documentation :o)
BébéRoux confirme en m'assénant un lancer frappé bien senti dans les côtes...
Je gémis mais ce n'est qu'à cause de la platitude de la tâche. Jusqu'où aller au niveau des précisions??? Est-ce qu'un chimpazé doit être capable de faire mon travail ou bien est-ce que ce serait de la fausse modestie de penser qu'une personne avec un minimum d'expérience, d'intelligence et de gros bon sens (ça c'est peut-être trop demander ;o) pourra chouchouter mes jouets informatiques en mon absence? Parce que je ne quitte pas pour toujours. Je dois revenir après un an de cavale et de couches bien remplies. Est-ce que ce sera pour m'arracher les cheveux ou bien pour constater à quel point je documente comme une professionnelle? :o)
Je ne peux m'empêcher de penser que la première réponse sera la bonne. Cependant, quelque chose me dit que je risque de m'en foutre éperdument lors de mon retour au travail. Je m'arrangerai bien une fois rendue là. Mon petit doigt me dit qu'il y a des choses bien plus importantes dans la vie qu'un roman de documentation :o)
BébéRoux confirme en m'assénant un lancer frappé bien senti dans les côtes...
vendredi 21 septembre 2007
Par un beau jeudi après-midi...
J'ai mis le doigt sur ce qui m'épuisait depuis quelques semaines. Finalement. Juste comme ça, la réponse s'est imposée à mes yeux ou plutôt à mes oreilles...
Je fais une écoeurite aigüe du chiâlage. Et j'y inclu le chiâlage sous toutes ses formes. La palme revenant à quelques uns de mes "valeureux" collègues qui ont fait du chiâlage une discipline olympique. Ils dominent toutes les catégories quand est venu le moment de rouspéter, bouder, rechigner ou bougonner que ce soit en solitaire ou en groupe. Je suis certaine que dans la catégorie "mauvaise foi", ils sont les leaders mondiaux. J'ai parfois l'impression de travailler dans une garderie d'enfants-rois. Sauf que les enfants qui m'entourent on dans la cinquantaine ou presque, sont parfois bedonnant et plutôt railleurs. Un pur plaisir quotidien. On a beau se faire une bulle, c'est toujours en background... De l'accouphène professionnel en d'autres termes. C'est un phénomène trop répandu qui gruge une quantité incroyable d'énergie. Bref, c'est épuisant.
Et puis, il y a Papa Aquatique qui vient me prendre à la sortie du travail. Comme Papa Aquatique est un fan fini de hockey, il est primordial de synthoniser CKAC sur la route qui nous mène vers notre nouvelle banlieue et j'ai nommé le pont Champlain. Ce pont mythique où les voitures semblent se reproduire à l'infini et qui fait qu'une demeure située à 20 minutes du centre-ville se retrouve à 1h30 en heure de pointe. Et qu'est-ce qui a la cote à CKAC en fin de journée??? Les sports!! Ou plutôt la section chiâleuse du sport... Particulièrement en ce qui a trait à la saison à venir du tricolore. Fera-t-il ou non les séries? (Je vous rappelle que le camp d'entraînement n'est même pas terminé.) A-t-on besoin d'un "goone"? Bob Gainey fait-il sa job? Pourquoi Guy Carbonneau est sur la passerelle lors d'un match préparatoire? (Vous voyez bien que j'ai été très assidue cette semaine!) Est-ce que les chemises de l'archiduchesse sont sèches ou archisèches??? Bref, ça parle fort, ça s'obstine, ça me crie dans les oreilles. On dirait vraiment que je suis encore au bureau. Je me retrouve donc en temps supplémentaire...
Au bout de la ligne, je crois que ma capacité de réception au chiâlage s'en trouve grandement surchargée. Ce qui me transforme en chiâleuse à mon tour (vidange de trop plein oblige) et qui fait que je ne sais plus où donner de la tête. (J'avoue que le pare-brise m'apparaît attrayant au fur et à mesure que la semaine avance.)
J'en suis venue à la conclusion que je devais couper quelque part sur le chiâlage. Comme CKAC me fait plutôt rire en temps normal parce que je n'arrive pas à prendre au sérieux le fait que des hommes matures s'arrachent les cheveux sur l'issue d'une saison à pousser un bout de caoutchouc dans un filet, j'ai décidé de prendre les grands moyens: j'arrête de travailler.
Je vais pouvoir passer mes journées dans le silence presque complet si je le désire. (Les seuls bruits de fond que j'entendrai seront les coups de marteaux et les bruissements des scies à onglets caractéristiques d'un quartier en développement.) Les travailleurs de la constructions semblent beaucoup plus heureux que mes collègues.. Ils arrivent en sifflant ou en chantant sur les chantiers à 6h30 le matin. Ça change des bureaux!
Date officielle de dernière journée au travail: 28 septembre!
Le pire c'est que je ne fais même pas de blagues. Je pars pour un congé de maternité à mon avis bien mérité. Papa Aquatique et moi avons une année 2007 extraordinaire mais vraiment chargée... Voyage en Europe, maison et bébé... Des expériences superbes. Une année record. Aussi bien en profiter pour prendre un peu de temps pour absorber le tout avant que BébéRoux ne soit officiellement parmi nous.
Le décompte est commencé. Dans quelques heures, il ne me restera que 5 jours de travail!!!
Ne vous inquiétez pas, je resterai fidèle au poste. J'essaierai même de trouver des sujets hors maison (pas évident j'imagine quand on passe nos journées entre 4 murs). Je compte sur l'humanité et sur mes amis pour faire des niaiseries qui sauront m'inspirer! (Discrétion assurée ;o)
Je fais une écoeurite aigüe du chiâlage. Et j'y inclu le chiâlage sous toutes ses formes. La palme revenant à quelques uns de mes "valeureux" collègues qui ont fait du chiâlage une discipline olympique. Ils dominent toutes les catégories quand est venu le moment de rouspéter, bouder, rechigner ou bougonner que ce soit en solitaire ou en groupe. Je suis certaine que dans la catégorie "mauvaise foi", ils sont les leaders mondiaux. J'ai parfois l'impression de travailler dans une garderie d'enfants-rois. Sauf que les enfants qui m'entourent on dans la cinquantaine ou presque, sont parfois bedonnant et plutôt railleurs. Un pur plaisir quotidien. On a beau se faire une bulle, c'est toujours en background... De l'accouphène professionnel en d'autres termes. C'est un phénomène trop répandu qui gruge une quantité incroyable d'énergie. Bref, c'est épuisant.
Et puis, il y a Papa Aquatique qui vient me prendre à la sortie du travail. Comme Papa Aquatique est un fan fini de hockey, il est primordial de synthoniser CKAC sur la route qui nous mène vers notre nouvelle banlieue et j'ai nommé le pont Champlain. Ce pont mythique où les voitures semblent se reproduire à l'infini et qui fait qu'une demeure située à 20 minutes du centre-ville se retrouve à 1h30 en heure de pointe. Et qu'est-ce qui a la cote à CKAC en fin de journée??? Les sports!! Ou plutôt la section chiâleuse du sport... Particulièrement en ce qui a trait à la saison à venir du tricolore. Fera-t-il ou non les séries? (Je vous rappelle que le camp d'entraînement n'est même pas terminé.) A-t-on besoin d'un "goone"? Bob Gainey fait-il sa job? Pourquoi Guy Carbonneau est sur la passerelle lors d'un match préparatoire? (Vous voyez bien que j'ai été très assidue cette semaine!) Est-ce que les chemises de l'archiduchesse sont sèches ou archisèches??? Bref, ça parle fort, ça s'obstine, ça me crie dans les oreilles. On dirait vraiment que je suis encore au bureau. Je me retrouve donc en temps supplémentaire...
Au bout de la ligne, je crois que ma capacité de réception au chiâlage s'en trouve grandement surchargée. Ce qui me transforme en chiâleuse à mon tour (vidange de trop plein oblige) et qui fait que je ne sais plus où donner de la tête. (J'avoue que le pare-brise m'apparaît attrayant au fur et à mesure que la semaine avance.)
J'en suis venue à la conclusion que je devais couper quelque part sur le chiâlage. Comme CKAC me fait plutôt rire en temps normal parce que je n'arrive pas à prendre au sérieux le fait que des hommes matures s'arrachent les cheveux sur l'issue d'une saison à pousser un bout de caoutchouc dans un filet, j'ai décidé de prendre les grands moyens: j'arrête de travailler.
Je vais pouvoir passer mes journées dans le silence presque complet si je le désire. (Les seuls bruits de fond que j'entendrai seront les coups de marteaux et les bruissements des scies à onglets caractéristiques d'un quartier en développement.) Les travailleurs de la constructions semblent beaucoup plus heureux que mes collègues.. Ils arrivent en sifflant ou en chantant sur les chantiers à 6h30 le matin. Ça change des bureaux!
Date officielle de dernière journée au travail: 28 septembre!
Le pire c'est que je ne fais même pas de blagues. Je pars pour un congé de maternité à mon avis bien mérité. Papa Aquatique et moi avons une année 2007 extraordinaire mais vraiment chargée... Voyage en Europe, maison et bébé... Des expériences superbes. Une année record. Aussi bien en profiter pour prendre un peu de temps pour absorber le tout avant que BébéRoux ne soit officiellement parmi nous.
Le décompte est commencé. Dans quelques heures, il ne me restera que 5 jours de travail!!!
Ne vous inquiétez pas, je resterai fidèle au poste. J'essaierai même de trouver des sujets hors maison (pas évident j'imagine quand on passe nos journées entre 4 murs). Je compte sur l'humanité et sur mes amis pour faire des niaiseries qui sauront m'inspirer! (Discrétion assurée ;o)
Lettre à Geneviève
Pauvre petite fille. C'est la seule chose qui me vient en tête après avoir regardé le reportage à la télévision hier soir. Je ne suis pas déçue de toi. Je suis convaincue que tu as des aptitudes athlétiques exceptionnelles même quand tu carbures à l'eau claire. Performer demande une force mentale extraordinaire, une discipline de fer et une capacité énorme à supporter la douleur. Ces qualités ne peuvent être injectées dans un être humain sous aucune forme de drogue.
Je suis triste parce que tu as eu trop jeune et trop seule à choisir sans vraiment avoir le choix ou les outils pour décider en pleine connaissance de cause. J'ai toujours trouvé que tu avais l'air malheureuse quand tu pédalais. Tu n'avais pas l'air épanouie. Tu voyageais partout à travers le monde, tu étais admirée, tu vivais des expériences extraordinaires mais tes yeux ne brillaient jamais comme l'étoile que tu semblais être. À 16 ans, si la passion n'allume pas une flamme dans nos yeux, c'est que nos yeux ont été éteint par quelque chose de très sombre.
Je suis plus triste encore parce que je suis certaine que plusieurs personnes savaient sans savoir quoi faire pour te sortir du gouffre. Les gens qui t'aiment devaient bien se rendre que quelque chose clochait. Ça n'a pas dû être facile de te voir t'enfoncer en ayant l'impression d'être impuissant.
Il n'y a rien qui excuse le geste. Ce qui est fait est fait. Mais j'ai l'impression que ta vie va connaître un grand virage. J'ai le sentiment que tu as donné le premier coup de pédale vers une paix intérieure dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. Je te souhaite d'être finalement heureuse. J'espère que tu arrives encore à pédaler pour le plaisir. J'espère surtout que tu arrives à sourire avec tes yeux.
Bon courage. La côte risque d'être abrupte mais tu as tout ce qu'il faut pour la monter même s'il se peut que tu chutes quelques fois avant d'atteindre ton nouveau sommet.
Je suis triste parce que tu as eu trop jeune et trop seule à choisir sans vraiment avoir le choix ou les outils pour décider en pleine connaissance de cause. J'ai toujours trouvé que tu avais l'air malheureuse quand tu pédalais. Tu n'avais pas l'air épanouie. Tu voyageais partout à travers le monde, tu étais admirée, tu vivais des expériences extraordinaires mais tes yeux ne brillaient jamais comme l'étoile que tu semblais être. À 16 ans, si la passion n'allume pas une flamme dans nos yeux, c'est que nos yeux ont été éteint par quelque chose de très sombre.
Je suis plus triste encore parce que je suis certaine que plusieurs personnes savaient sans savoir quoi faire pour te sortir du gouffre. Les gens qui t'aiment devaient bien se rendre que quelque chose clochait. Ça n'a pas dû être facile de te voir t'enfoncer en ayant l'impression d'être impuissant.
Il n'y a rien qui excuse le geste. Ce qui est fait est fait. Mais j'ai l'impression que ta vie va connaître un grand virage. J'ai le sentiment que tu as donné le premier coup de pédale vers une paix intérieure dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. Je te souhaite d'être finalement heureuse. J'espère que tu arrives encore à pédaler pour le plaisir. J'espère surtout que tu arrives à sourire avec tes yeux.
Bon courage. La côte risque d'être abrupte mais tu as tout ce qu'il faut pour la monter même s'il se peut que tu chutes quelques fois avant d'atteindre ton nouveau sommet.
jeudi 20 septembre 2007
Questionnement...
Est-ce que de mémoire d'homme un bébé est déjà arrivé à sortir par le nombril sa mère??? Parce que depuis 2 jours, j'ai l'impression que BébéRoux tente de réaliser l'exploit.
Je ne sais pas s'il se sent à l'étroit et a décidé d'entamer un combat à finir avec mes abdominaux mais il est sur un pied de guerre. Gigote continuelle depuis plus de 48 heures. C'est sans arrêt... Coups de pieds aux côtes, direct sous le nombril, coup de tête dans la vessie et on reprend le processus... Inlassablement.
À moins qu'il ne se soit mis à la salsa ou qu'il participe à sa manière au camp d'entraînement du canadien de Montréal à coup de lancers frappés bien dirigés. Ou bien qu'il suive tout simplement la tendance aquatique familiale et s'entraîne à la natation... À le sentir aller, c'est un nageur de distance. C'est la traversée du lac St-Jean qui semble l'intéresser!
Un pur bonheur de le voir et de le sentir s'agiter ainsi... Même si j'ai les côtes en compote et que je serais prête à bien des bassesses pour une sieste ;o)
Je ne sais pas s'il se sent à l'étroit et a décidé d'entamer un combat à finir avec mes abdominaux mais il est sur un pied de guerre. Gigote continuelle depuis plus de 48 heures. C'est sans arrêt... Coups de pieds aux côtes, direct sous le nombril, coup de tête dans la vessie et on reprend le processus... Inlassablement.
À moins qu'il ne se soit mis à la salsa ou qu'il participe à sa manière au camp d'entraînement du canadien de Montréal à coup de lancers frappés bien dirigés. Ou bien qu'il suive tout simplement la tendance aquatique familiale et s'entraîne à la natation... À le sentir aller, c'est un nageur de distance. C'est la traversée du lac St-Jean qui semble l'intéresser!
Un pur bonheur de le voir et de le sentir s'agiter ainsi... Même si j'ai les côtes en compote et que je serais prête à bien des bassesses pour une sieste ;o)
mercredi 19 septembre 2007
Chers maudits français :o)
Il paraît que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Je vous remercie infiniment du souci constant que vous avez de notre futur mais 4h30 du matin pour téléphoner chez les gens, c'est un peu tôt.
Il y a entre nous, chers cousins, un immense océan (vous devriez savoir, vous l'avez traversé pour nous coloniser). Cet océan met une distance nécessaire à notre bonne entente mais ajoute surtout un challenge à nos communications et j'ai nommé le décalage horaire. Alors quand vous sentez le besoin pressant de nous faire la conversation à l'heure de votre pause du matin, pensez que de l'autre côté de l'Atlantique, ça dort encore à poings fermés.
Depuis votre arrivée, il y a près de 400 ans, nous avons beaucoup évolués. Comme nous avons quitté nos tipis (à votre grand désespoir) pour de vraies maisons, nous n'avons plus à nous lever aux aurores pour trapper le lièvre, tanner nos peaux d'ours ou mâchouiller de la babiche pour nous faire des racquettes pour marcher dans la neige. Les plumes sur la tête sont passées mode... Nous les utilisons maintenant pour bourrer nos couettes de lit qui sont si confortables (particulièrement à 4 heures le matin). Les ours sont encore dans les forêts ou dans les zoos mais nos maisons en sont la plupart du temps éloignées. Nous avons des voitures aussi, nous n'avons donc plus besoin de parcourir les rivières dans nos canoë en bois d'écorce pour nous rendre au travail... (Quoi qu'avec la circulation automobile sur l'île de Montréal, il y a des matins où ce serait probablement plus rapide.)
Bref, nous sommes toujours contents d'avoir de vos nouvelles mais comme nous sommes un jeune pays à comparer au votre, nous avons besoin de toutes les heures de sommeil possible pour grandir en beauté et en sagesse. En attendant, je vous conseille fortement de soustraire 6 heures de l'heure à laquelle vous vous trouvez avant de faire sonner le téléphone. Nos relations n'en seront que meilleures.
Je dois vous laisser, j'ai quelques martyrs à scalper sur le pont Champlain en me rendant au travail... Sans rancune!
Il y a entre nous, chers cousins, un immense océan (vous devriez savoir, vous l'avez traversé pour nous coloniser). Cet océan met une distance nécessaire à notre bonne entente mais ajoute surtout un challenge à nos communications et j'ai nommé le décalage horaire. Alors quand vous sentez le besoin pressant de nous faire la conversation à l'heure de votre pause du matin, pensez que de l'autre côté de l'Atlantique, ça dort encore à poings fermés.
Depuis votre arrivée, il y a près de 400 ans, nous avons beaucoup évolués. Comme nous avons quitté nos tipis (à votre grand désespoir) pour de vraies maisons, nous n'avons plus à nous lever aux aurores pour trapper le lièvre, tanner nos peaux d'ours ou mâchouiller de la babiche pour nous faire des racquettes pour marcher dans la neige. Les plumes sur la tête sont passées mode... Nous les utilisons maintenant pour bourrer nos couettes de lit qui sont si confortables (particulièrement à 4 heures le matin). Les ours sont encore dans les forêts ou dans les zoos mais nos maisons en sont la plupart du temps éloignées. Nous avons des voitures aussi, nous n'avons donc plus besoin de parcourir les rivières dans nos canoë en bois d'écorce pour nous rendre au travail... (Quoi qu'avec la circulation automobile sur l'île de Montréal, il y a des matins où ce serait probablement plus rapide.)
Bref, nous sommes toujours contents d'avoir de vos nouvelles mais comme nous sommes un jeune pays à comparer au votre, nous avons besoin de toutes les heures de sommeil possible pour grandir en beauté et en sagesse. En attendant, je vous conseille fortement de soustraire 6 heures de l'heure à laquelle vous vous trouvez avant de faire sonner le téléphone. Nos relations n'en seront que meilleures.
Je dois vous laisser, j'ai quelques martyrs à scalper sur le pont Champlain en me rendant au travail... Sans rancune!
mardi 18 septembre 2007
Hommage à l'ancêtre.
Après une semaine passée dans un no man's land MamanRousse est de retour.
Officiellement banlieusarde et complètement crevée. Que voulez-vous, l'ancêtre est venue donner un coup de main toute la semaine. Et l'ancêtre, c'est 65 ans de dynamite dans un contenant de 5 pieds 2 pouces. Elle donne raison à l'adage qui dit "Dans les petits pots, les meilleurs onguents". Ma mère, c'est la qualité incarnée. Pas tuable... Elle peut épuiser un enfant hyperactif.
Bref, elle m'a aidé à organiser, frotter et bichonner la nouvelle maison. Tout y a passé... Organisation de la cuisine, habillage des fenêtre, magasinage pour classement. Les journées commençaient à 7 heures, grâce à Poilue Adorable qui faisait la grasse matinée pour faire changement. Poilue Adorable ADOOOORE sa grand-mère. Elle la suit partout et pleure devant sa porte de chambre quand elle tarde à se lever. Je soupçonne l'âge d'or hyperactive de la gâter dans mon dos. Mais ça, ça les regarde ;o)
Dans l'après-midi, PapaAquatique et ancêtre tornade m'imposaient une pause. Je devais aller m'étendre. Comme ils me connaissent mieux que moi-même, je leur donnais raison en dormant comme une princesse pendant une heure. Ma mère se détendait en repassant des rideaux... Je m'abstiens de commentaires. Je me demande s'il existe du ritalin pour les hyperactives un peu ridées ;o) (Je ne manque pas de respect, j'essaie de la provoquer pour qu'elle revienne.)
Les journées se poursuivaient jusque vers 19 heures le soir... J'étais préposée à la bouffe (je suis l'heureuse propriétaire d'un four au gaz) mais je dois vous avouer que je commence à manier la perceuse électrique avec une dextérité qui rendrait jaloux plusieurs de mes collègues! Je peux vous poser une fixture en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Le soir, on jasait et on se couchait tôt. C'est vrai que le fait de ne pas avoir de télé a grandement contribué à augmenter notre productivité nocturne... Mais une chance que ma tornade est venue aider sa fille parce que sinon, je serais probablement en boule dans un coin de garde-robe en me balançant sur moi-même les yeux dans l'eau ;o)
J'ai quelques anecdotes en réserve qui suivront plus tard cette semaine... Restez à l'écoute!
Officiellement banlieusarde et complètement crevée. Que voulez-vous, l'ancêtre est venue donner un coup de main toute la semaine. Et l'ancêtre, c'est 65 ans de dynamite dans un contenant de 5 pieds 2 pouces. Elle donne raison à l'adage qui dit "Dans les petits pots, les meilleurs onguents". Ma mère, c'est la qualité incarnée. Pas tuable... Elle peut épuiser un enfant hyperactif.
Bref, elle m'a aidé à organiser, frotter et bichonner la nouvelle maison. Tout y a passé... Organisation de la cuisine, habillage des fenêtre, magasinage pour classement. Les journées commençaient à 7 heures, grâce à Poilue Adorable qui faisait la grasse matinée pour faire changement. Poilue Adorable ADOOOORE sa grand-mère. Elle la suit partout et pleure devant sa porte de chambre quand elle tarde à se lever. Je soupçonne l'âge d'or hyperactive de la gâter dans mon dos. Mais ça, ça les regarde ;o)
Dans l'après-midi, PapaAquatique et ancêtre tornade m'imposaient une pause. Je devais aller m'étendre. Comme ils me connaissent mieux que moi-même, je leur donnais raison en dormant comme une princesse pendant une heure. Ma mère se détendait en repassant des rideaux... Je m'abstiens de commentaires. Je me demande s'il existe du ritalin pour les hyperactives un peu ridées ;o) (Je ne manque pas de respect, j'essaie de la provoquer pour qu'elle revienne.)
Les journées se poursuivaient jusque vers 19 heures le soir... J'étais préposée à la bouffe (je suis l'heureuse propriétaire d'un four au gaz) mais je dois vous avouer que je commence à manier la perceuse électrique avec une dextérité qui rendrait jaloux plusieurs de mes collègues! Je peux vous poser une fixture en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Le soir, on jasait et on se couchait tôt. C'est vrai que le fait de ne pas avoir de télé a grandement contribué à augmenter notre productivité nocturne... Mais une chance que ma tornade est venue aider sa fille parce que sinon, je serais probablement en boule dans un coin de garde-robe en me balançant sur moi-même les yeux dans l'eau ;o)
J'ai quelques anecdotes en réserve qui suivront plus tard cette semaine... Restez à l'écoute!
lundi 17 septembre 2007
I am back!!!
Bonjour lecteurs en délire, MamanRousse est de retour après une semaine de déménagement.
Plus de détails croustillants à venir cette semaine... Là, je dois payer pour ma semaine de "vacances" et passer au travers mes millions de mails et d'appels laissés par des collaborateurs désespérés dans mon courriel et ma boîte vocale.
À plus tard!
Plus de détails croustillants à venir cette semaine... Là, je dois payer pour ma semaine de "vacances" et passer au travers mes millions de mails et d'appels laissés par des collaborateurs désespérés dans mon courriel et ma boîte vocale.
À plus tard!
jeudi 6 septembre 2007
Mots d'encouragement pour les Isabelle
Je viens juste de remarquer que 3 compagnes de grossesse s'appellent Isabelle (MamanRousse est définitivement au ralenti!). Mes 3 mousquetaires ne sont pas très chics ces temps-ci.
Elles se tapent (et le mot semble faible quand on vit dans le moment présent) la fatigue des débuts de futures grosses qui pourrait endormir un cheval. Difficile de croire que le "moton" de cellules qui deviendront bébé peuvent vous jeter à terre à ce point. Il y a aussi les maux de coeur matinaux causés eux aussi par la future descendance. Si petit mais si présent à la fois.
Alors, elles s'accrochent mes femmes. Elles savent au plus profond d'elles mêmes (même à 4 pattes devant le bol) qu'un jour, ça ira mieux. Que d'ici quelques semaines, elles verront la lumière au bout du tunnel et la petite crevette qui leur poussent sous le bedon. Elles savent aussi que dans quelques mois elles auront tout oublié et s'émerveilleront devant le miracle qui s'est opéré en elles.
La mémoire d'une maman semble tellement mal faite que lors de leur prochaine grossesse, elles auront probablement oublié le "bonheur" des débuts ;o) Une chance... Si les mamans se souvenaient, ça ferait longtemps que l'être humain aurait disparu de la surface de la terre ;o)
Elles se tapent (et le mot semble faible quand on vit dans le moment présent) la fatigue des débuts de futures grosses qui pourrait endormir un cheval. Difficile de croire que le "moton" de cellules qui deviendront bébé peuvent vous jeter à terre à ce point. Il y a aussi les maux de coeur matinaux causés eux aussi par la future descendance. Si petit mais si présent à la fois.
Alors, elles s'accrochent mes femmes. Elles savent au plus profond d'elles mêmes (même à 4 pattes devant le bol) qu'un jour, ça ira mieux. Que d'ici quelques semaines, elles verront la lumière au bout du tunnel et la petite crevette qui leur poussent sous le bedon. Elles savent aussi que dans quelques mois elles auront tout oublié et s'émerveilleront devant le miracle qui s'est opéré en elles.
La mémoire d'une maman semble tellement mal faite que lors de leur prochaine grossesse, elles auront probablement oublié le "bonheur" des débuts ;o) Une chance... Si les mamans se souvenaient, ça ferait longtemps que l'être humain aurait disparu de la surface de la terre ;o)
mercredi 5 septembre 2007
Viva allergia!
Attention..... Attention.... Pollen média émet un avertissement de pollen violent pour la région de la rive-sud...
Sans blague! Depuis 4 nuits, Papa Aquatique et MamanRousse font des nuits blanches. À voir le nombre de lumières allumées dans les maisons voisines, ils ne sont pas les seuls. Détrompez-vous, les banlieusards ne sont pas en train de pratiquer des rites sexuels pré-automnaux visant l'augmentation du trafic sur les ponts. Ils sont victimes de la malicieuse fleur jaune.
Cette dernière étant dans une période de fornication indécente libère dans l'air des agents allergènes à réveiller les morts. Résultat: la rive-sud se mouche, se gratte, pleure et éternue. C'est une année terrible.
On ne rit plus. Quand c'est rendu que ça nous pique dans les canaux qui relient le nez aux oreilles ou qu'on a envie de se gratter le palais, c'est du sérieux. Sans compter le besoin incessant de se frotter les yeux qui frôle l'envie de se les arracher pour mettre fin au supplice. Anti-histaminiques (pour ceux qui peuvent en prendre), gouttes pour les yeux, débarbouillettes d'eau froide (ou pansement psychologique pour femmes enceintes ;o), rien n'y fait. C'est à devenir fou. Les boîtes de mouchoirs défilent les unes après les autres.
Les yeux rougis et bouffis, le nez en choux-fleur, complètement congestionné, nous sommes beaux à voir. Les femmes évitent le mascara de peur de terminer avec un look gothique après s'être mises le poing (rien de moins) dans l'oeil.
Je me venge un peu chaque jour pendant la ballade avec Poilue Adorable (qui elle aussi, se frotte le nez avec ses petites pattes de devant et qui éternue - elle est mignone dans sa misère, pauvre elle). En effet, je ne peux m'empêcher de foutre un coup de pied à une fleur jaune chaque fois que je sors. Rassurez-vous, je m'assure que personne me regarde, il me reste encore un peu de sanité. Quoi qu'à ce rythme, je ne vous promets rien!
En attendant, la banlieusardise surveille avec attention la progression de l'ennemi et l'arrivée des renforts. Vivement l'annonce libératrice de l'avertissement de gel au sol qui nous sauvera tous d'une mort certaine.
(En passant, je sais que je radote et que j'ai déjà abordé le sujet. Mais comme les allergies occupent présentement presque toutes mes pensées et mes énergies, je me permets un minimum de défoulement. Je vous signale aussi que le choix d'émissions télé entre 2 heures et 5 heures du matin est absolument pathétique. Si vous avez des suggestions pour m'empêcher de devenir folle, je suis ouverte aux suggestions!)
Sans blague! Depuis 4 nuits, Papa Aquatique et MamanRousse font des nuits blanches. À voir le nombre de lumières allumées dans les maisons voisines, ils ne sont pas les seuls. Détrompez-vous, les banlieusards ne sont pas en train de pratiquer des rites sexuels pré-automnaux visant l'augmentation du trafic sur les ponts. Ils sont victimes de la malicieuse fleur jaune.
Cette dernière étant dans une période de fornication indécente libère dans l'air des agents allergènes à réveiller les morts. Résultat: la rive-sud se mouche, se gratte, pleure et éternue. C'est une année terrible.
On ne rit plus. Quand c'est rendu que ça nous pique dans les canaux qui relient le nez aux oreilles ou qu'on a envie de se gratter le palais, c'est du sérieux. Sans compter le besoin incessant de se frotter les yeux qui frôle l'envie de se les arracher pour mettre fin au supplice. Anti-histaminiques (pour ceux qui peuvent en prendre), gouttes pour les yeux, débarbouillettes d'eau froide (ou pansement psychologique pour femmes enceintes ;o), rien n'y fait. C'est à devenir fou. Les boîtes de mouchoirs défilent les unes après les autres.
Les yeux rougis et bouffis, le nez en choux-fleur, complètement congestionné, nous sommes beaux à voir. Les femmes évitent le mascara de peur de terminer avec un look gothique après s'être mises le poing (rien de moins) dans l'oeil.
Je me venge un peu chaque jour pendant la ballade avec Poilue Adorable (qui elle aussi, se frotte le nez avec ses petites pattes de devant et qui éternue - elle est mignone dans sa misère, pauvre elle). En effet, je ne peux m'empêcher de foutre un coup de pied à une fleur jaune chaque fois que je sors. Rassurez-vous, je m'assure que personne me regarde, il me reste encore un peu de sanité. Quoi qu'à ce rythme, je ne vous promets rien!
En attendant, la banlieusardise surveille avec attention la progression de l'ennemi et l'arrivée des renforts. Vivement l'annonce libératrice de l'avertissement de gel au sol qui nous sauvera tous d'une mort certaine.
(En passant, je sais que je radote et que j'ai déjà abordé le sujet. Mais comme les allergies occupent présentement presque toutes mes pensées et mes énergies, je me permets un minimum de défoulement. Je vous signale aussi que le choix d'émissions télé entre 2 heures et 5 heures du matin est absolument pathétique. Si vous avez des suggestions pour m'empêcher de devenir folle, je suis ouverte aux suggestions!)
mardi 4 septembre 2007
Tout vient à point...
À qui sait attendre.
Les derniers mois ont été remplis d'émotions pour Papa Aquatique et MamanRousse. L'emménagement de BébéRoux dans mon ventre, la construction de la maison, une première migration sur la rive-sud. La période "stand-by" tire maintenant à sa fin et après tous ces mois de course infernale, nous voyons la lumière au bout du tunnel.
Ce matin, nous avons fait l'inspection finale de la maison. Vendredi, nous serons officiellement propriétaires (et pauvres!). Finalement, notre nid familiale est prêt. Il n'en tiendra qu'à nous de le nourir d'amour et d'histoires familiales pour en faire notre véritable chez nous.
La migration finale a lieu en fin de semaine. Nous sommes prêts et fébriles. Plein de gens viennent nous donner un coup de main et partager notre bonheur. Nous nous sentons très choyés d'avoir des amis et de la famille sincèrement heureux pour nous. C'est un grand privilège.
Cet après-midi, on avait aussi un rendez-vous avec super docteur pour BébéRoux... Tout va bien, le petit descendant est déjà en position pour son arrivée parmi nous. À partir de la semaine prochaine, il ne nous restera plus qu'à l'attendre. Wow. Quelle année incroyable...
Fin du moment d'émotion. C'est une superbe journée pour moi. Je voulais partager un peu de mon bonheur avec vous.
Les derniers mois ont été remplis d'émotions pour Papa Aquatique et MamanRousse. L'emménagement de BébéRoux dans mon ventre, la construction de la maison, une première migration sur la rive-sud. La période "stand-by" tire maintenant à sa fin et après tous ces mois de course infernale, nous voyons la lumière au bout du tunnel.
Ce matin, nous avons fait l'inspection finale de la maison. Vendredi, nous serons officiellement propriétaires (et pauvres!). Finalement, notre nid familiale est prêt. Il n'en tiendra qu'à nous de le nourir d'amour et d'histoires familiales pour en faire notre véritable chez nous.
La migration finale a lieu en fin de semaine. Nous sommes prêts et fébriles. Plein de gens viennent nous donner un coup de main et partager notre bonheur. Nous nous sentons très choyés d'avoir des amis et de la famille sincèrement heureux pour nous. C'est un grand privilège.
Cet après-midi, on avait aussi un rendez-vous avec super docteur pour BébéRoux... Tout va bien, le petit descendant est déjà en position pour son arrivée parmi nous. À partir de la semaine prochaine, il ne nous restera plus qu'à l'attendre. Wow. Quelle année incroyable...
Fin du moment d'émotion. C'est une superbe journée pour moi. Je voulais partager un peu de mon bonheur avec vous.
lundi 3 septembre 2007
ONU mineur
Dans un parc sur la rive-sud...
Un jeune de descendance africaine, un petit asiatique, un enfant venu des indes et un môme blanc jouent ensemble au ballon en riant aux éclats.
Il y a des chefs de nation qui gagneraient à aller s'asseoir quelques minutes dans un parc. J'espère que ces enfants continueront de jouer au ballon ensemble une fois adultes.
Un jeune de descendance africaine, un petit asiatique, un enfant venu des indes et un môme blanc jouent ensemble au ballon en riant aux éclats.
Il y a des chefs de nation qui gagneraient à aller s'asseoir quelques minutes dans un parc. J'espère que ces enfants continueront de jouer au ballon ensemble une fois adultes.
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