lundi 21 décembre 2009

Vive les contraires

BBRoux tente de rendre ses parents fous en régressant côté dodo. Il n'est pas couchable le soir et c'est aussi pire pour les siestes. Perdre 1h30 à se battre pour avoir droit à un dodo d'une heure trente, je commence à trouver qu'on est pas très gagnant. Sans compter l'envie folle de le passer au travers du mur... On a tout essayé: la gentille, les menaces, les cris (la patience a des limites): rien de l'atteint. Alors que je retourne dans la salle familiale après l'avoir disputé solide, je suis en larmes... (Rien de pire qu'un enfant de 2 ans pour vous tenir tête) 30 secondes plus tard, le croyant traumatisé à jamais d'avoir vu sa mère dans cet état près de la folie, je l'entends chanter... Complètement insensible à la guerre de tranchée qu'on se livre pour son sommeil... 4 mois, que je me bats quotidiennement avec lui. Je songe à me procurer une cage...

Pour PetitFrère, c'est tout le contraire: il dort tout le temps. Je me demande parfois s'il a des yeux. Disons que j'en profite. Je fais des siestes avec lui. Je me repose. Ça fait changement du plus vieux. Et je m'attends toujours à ce que ça change. Je marche sur des oeufs ;o)

Heureusement, BBRoux est VRAIMENT mignon. Et gentil quand on est pas en train de se battre pour le faire dormir. Il s'occupe de son petit frère. Il est de bonne humeur (sauf quand il manque de sommeil et qu'on se tape les crises de jambes molles).

Vivement les vacances de Noël, question de passer du temps de qualité avec mon petit homme. Je pense que mon grand et moi, on a du temps à rattraper. On est dû pour une séance de natation ensemble.

1 commentaire:

Richard a dit…

Le secret c'est de comprendre le besoin d'attention de l'enfant. À deux ans, sommeil signifie absence. L'enfant va tout faire pour s'y soustraire. S'il arrive à créer une dynamique où il force le parent à lui donner de l'attention, il va réutiliser cette stratégie à tous les coups. Il faut donc lui apprendre que quand maman dit "dodo", il n'aura plus d'attention jusqu'à son réveil. Vous le bordez, vous l'embrassez, et puis vous quittez la pièce et VOUS NE REVENEZ SOUS AUCUN PRÉTEXTE. S'il se relève (ce qu'il fera certainement les premières fois), vous le ramenez immédiatement dans son lit, sans négociation mais sans le gronder. S'il se relève, vous le ramenez immédiatement à son lit. Vous le regardez droit dans les yeux et vous lui dites: "Tu dois rester dans ton lit. Je vais être là quand tu vas te réveiller, mais je ne reviendrai pas avant cela. Ferme les yeux.". Au besoin, fermez la porte de sa chambre. Il va peut-être faire du bruit, crier, vous appeler, peu importe. Laissez-le faire. L'essentiel pour briser le cycle, c'est de résister à votre tendance d'aller le retrouver (pour le gronder, discuter, négocier, peu importe). S'il sort de sa chambre, vous le prenez par la main, vous le remettez au lit et vous quittez immédiatement la pièce SANS DIRE UN MOT, en fermant la porte au besoin. Au bout d'un certain temps (une semaine peut-être), il va épuiser ses stratagèmes et rester dans son lit. Il ne dormira peut-être pas tout de suite, et parfois pas du tout, mais laissez-le faire. Dès que vous aurez cassé le cycle de "négociation", il saura que la période dodo lui appartient et qu'il ne lui sert à rien d'essayer de vous y inclure. Quant à vous, votre plus gros effort sera de lui RÉSISTER et de rester calme, mais ferme.