vendredi 20 novembre 2009

Crises et jambes molles

Difficultés dans cette première semaine de congé de maternité. Bon, j'ai mes journées à moi toute seule mais les moments avec BBRoux ne me donne pas trop envie de le garder avec moi quelques jours. Mon ange des derniers mois s'est transformé en sirène hurlante.

C'est sans arrêt et pour tout. Ça commence vers 5h (on a toujours eu un lève-tôt et toute tentative de le coucher plus tard s'est révélée désastreuse: soit inversement proportionnelle à l'heure du coucher alors on a abdiqué - on choisit ses batailles il paraît). Tout le monde se lève sous peine de harcèlement psychologique sévère de PoilueAdorable ou de BBRoux qui semblent avoir fait équipe. Puis, c'est l'heure du gobelet de lait. Aussitôt dans ses mains, c'est le NON!!! et il le jette par terre. Naturellement, on se tape la première bataille quotidienne: ramasse ton gobelet. Suivent ensuite: la couche, la bavette lors du déjeuner, le déjeuner, enlever le haut du pyjama, le bas du pyjama, les bas. Mettre un chandail, un pantalon, d'autres bas. Laver le visage, brosser les dents, TOUT est un combat. Pas besoin de vous dire que la patience est mise à rude épreuve. Et la patience, d'habitude, elle aime bien se lever plus tard que 5h le matin!

Tout de la vie de BBRoux le frustre. Ce qui entraîne invariablement des hauts cris. Je pense que ce serait moins bruyant s'il se faisait arracher un membre. Quand vient finalement l'heure (bénie! - du moins cette semaine) de quitter pour la garderie, nous avons affronté près de 44 crises de nerfs. Sans compter que ce serait plutôt avantageux de couvrir le bambin de swiffers, question de ramasser le poil de Poilue (qui mue allègrement), étant donné qu'il est effondré par terre 50% du temps.

Et naturellement, comme tout enfant de 2 ans, il a un comportement d'essuie-glace: intermittent. Nous pouvons vivre au paradis pendant des semaines puis tout à coup, sans aucune raison apparente pour nous, pauvres parents mortels (parce que dans sa petite tête, il a sûrement mille et un motifs valables pour agir ainsi), on se retrouve en "enfer".

Bon, je dois dire que je suis particulièrement fière de PapaAquatique et moi: malgré le fait que notre patience soit mise à rude épreuve, nous gérons quand même bien la situation et sommes constants dans nos batailles. Je sais que l'on va être gagnants à long terme mais mon dieu qu'il y a des jours où... (Je tire ma révérence à tous les monoparentaux du monde.)

Je me dis: mieux vaut maintenant qu'à l'arrivée de PetitFrère. (Quoi qu'on ne va sûrement pas y échapper.)

Un jour à la fois.

Le pire c'est que je vais aller le chercher à la garderie tout à l'heure: il aura fait une superbe journée à aider tout le monde et à être gentil, il me fera un superbe sourire, me jasera ça non-stop jusqu'à la maison et sera d'une humeur superbe. Naturellement, mon coeur de mère va craquer (c'est qu'ils savent être charmants ces petits despotes) et ça reprendra probablement de plus belle (on a dit intermittent pour le caractère ;o)

Ils grandissent vites nos petits cocos mais il y a des jours où chaque heure nous semble durer une éternité. (Surtout quand la tête veut nous fendre en deux dès le réveil.)

1 commentaire:

Unknown a dit…

Haaaaaaa... On dirait que je replonge il y a environ 2 ans... Comme tu le dis, ça passe... Et ce n'est pas nécessairement pire quand le 2e arrive, soulage-toi!