jeudi 30 avril 2009

Marmotte bionique

Je ne pensais pas que j'avais autant de potentiel pour dormir. Et là, on ne parle pas de petite somnolence... On parle de gros dodo intense. Du genre que le téléphone sonne et que ça ne me fait même pas frémir. Quand on se réveille d'une "sieste" (peut-on appeler ça une sieste quand on dort 3 heures en ligne après une nuit de sommeil de 8 heures?) et qu'il y a 4 nouveaux messages sur le répondeur, on peut affirmer qu'on était pas loin du coma.

Je n'ai jamais été une dormeuse. Même ado, j'étais trop occupée pour dormir. Alors vous imaginez la culpabilité. De façon logique, je n'ai pas à me sentir coupable. Je suis à la maison, je n'ai pas vraiment d'obligations actuellement, pourquoi ne pas en profiter pleinement. (On s'entend que je risque plus de manquer de sommeil qu'autre chose à partir de décembre...) Rien n'y fait. J'ai toujours une petite voix qui me balance que je suis en train de devenir paresseuse.

Même PapaAquatique m'encourage dans ma débauche de sommeil. Il me dit d'en profiter, que c'est pas tous les jours qu'on peut dormir comme on en a envie. C'est peut-être ça le problème. Ce n'est pas que j'en ai envie, c'est que j'en ai physiquement besoin et que je n'ai aucune excuse pour m'empêcher de dormir.

Là-dessus, je retourne dans les bras de Morphée. C'est moins confortable que ceux de mon homme mais bon... Je vous redonne des nouvelles entre mes périodes d'hivernation hormonales.

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