mercredi 25 février 2009

Questionnement

J'ai beaucoup de difficulté à regarder les bulletins de nouvelles ces temps-ci, trop de mauvaises nouvelles. Trop de mauvaises nouvelles impliquant des enfants.

Il faut avoir un mal de l'âme terrible pour décider de s'en prendre à ses propres enfants. C'est incompréhensible. Je veux bien croire que nos enfants sont une extension de nous-mêmes mais ils ne sont pas nous.

Je me pose beaucoup de questions sur ce qui s'est passé à Piedmont.

Je trouve que trop souvent, les femmes "endurent"... Je ne veux pas généraliser mais on est beaucoup à encaisser les petites choses qui nous énervent jusqu'à ce que l'on franchisse nos limites. Le moment où la goutte fait déborder le vase. Tsé, le moment où juste de voir la brosse à dent de la personne qui partage notre vie nous tape sur les nerfs. Quand une femme décide qu'une relation est terminée, souvent, c'est qu'elle en a vraiment fait le tour.

Les hommes semblent voir les choses différemment. Quand ils laissent, ça semble plus souvent réversible. Mais quand ils se font laisser et qu'ils réalisent qu'ils n'y a plus rien à faire pour reconquérir l'autre, on dirait que le cerveau ne suit plus. Trop souvent, la seule façon possible d'atteindre leur ex est avec les enfants.

Il y a les petites chicanes d'ex communes où malheureusement les enfants sont pris en sandwich entre des adultes qui n'arrivent pas à trouver la maturité de régler leurs problèmes entre eux mais il y a aussi les drames terrible où l'homme décide carrément d'en finir et d'emmener son ex et/ou ses petits avec lui.

Je ne comprends pas non plus qu'on ne se mêle pas plus des affaires des autres. C'est beau être discret mais quand quelqu'un n'est pas top forme, pourquoi on ne lui pose pas les vraies questions? On a peur des réponses? Ou on pense juste que la personne ne nous confiera pas ses problèmes?

Il me semble que ça ne se peut pas qu'il n'y ait pas de signes. Que personne quelque part ne se doute de rien.

Il me semble que quelqu'un qui ne voit plus la lumière au bout du tunnel, qui ne voit plus de solution à sa vie, qui n'a plus de sens ou de raison de vivre doit bien avoir un petit oeil triste. Ça ne se peut pas que personne ne remarque. On peut jouer le jeu avec certaines personnes (probablement trop souvent nos familles) mais il me semble qu'à un certain moment, on doit craquer.

Je me suis fait la promesse d'oser poser les questions si jamais j'ai quelqu'un de mon entourage ou même juste une connaissance qui a l'air d'en avoir par dessus la tête. Au pire, je me mettrai le doigt dans l'oeil. Ce sera moins pire qu'un "j'aurais donc dû".

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