lundi 29 octobre 2007

C'est long...

La patience n'a jamais été ma plus belle qualité. J'ai plein d'autres bons côtés (enfin, j'ose espérer que PapaAquatique n'est pas un masochiste fini) mais attendre n'a jamais été une activité constructive pour moi.

Et là, j'ai l'impression que c'est tout ce que je fais. J'attends... Je lis, je fais du ménage (PapaAquatique est heureux), je fais de la bouffe (PapaAquatique est encore plus heureux), je promène le chien (PoilueAdorable est aux anges) et j'attends... Comme je me fatigue plus vite (comprends pas, 20-25 lbs de plus à traîner, ça calme une femme), je ne peux pas gambader à ma guise. Et c'est ce qui me trouble le plus. J'ai l'impression que je tourne en rond. La course à pied me manque. Ma mobilité me manque. Je ne peux même plus arroser PapaAquatique et me sauver à la vitesse de l'éclair au risque de m'accrocher dans un cadre de porte (je ne m'habitue pas à mes nouvelles dimensions).

Je lis à la vitesse de la lumière, à ce rythme, je vais passer au travers les collections complètes de la bibliothèque du quartier (merci aux nuits blanches!). J'ai abandonné l'achat de livres de peur de me ruiner. À un livre par jour (ou par nuit), ça va vite.

Je dors quand c'est possible et je profite de chaque seconde de sommeil... J'ai l'impression que je ne pourrai plus jamais dormir une fois le rejeton parmi nous...

On fait tout pour le motiver à sortir... On lui dit qu'il fait beau dehors et que ce serait très agréable de faire des balades en famille. On lui montre des jouets. PapaAquatique a même essayer de le soudoyer avec une paire de patins! (J'exagère à peine.) Rien à faire. Même l'halloween semble le laisser de glace. Monsieur est bien au chaud. Pourquoi se presser? C'est si agréable de faire des blagues à maman en pratiquant ses coups de pieds (forts réussis, croyez-moi sur parole, ça saisit un direct dans les côtes à 2 heures du matin en plein rêve érotique ;o)

Il nous fait même de faux espoirs en nous balançant quelques contractions bien rythmées. Espèce de petit monstre... Attends que je raconte ça au Père Noël!

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